D1 - CET ENFANT A DES ATTITUDES FAIBLES POUR LA MÉFIANCE, FACE À L’AUTRE

D2 - CET ENFANT A DES ATTITUDES LÉGÈRES POUR LA MÉFIANCE

D3 - CET ENFANT A DES ATTITUDES MOYENNES POUR LA MÉFIANCE

D4 - CET ENFANT A DES ATTITUDES PRONONCÉES POUR LA MÉFIANCE ET LE MAL ÊTRE

D5 - CET ENFANT A DES ATTITUDES TRÈS PRONONCÉES POUR LA MÉFIANCE ET LA HAINE

Ce qui signifie que cet enfant ne manifeste que très rarement des attitudes de méfiance ou de prudence face à qui de droit.

Il semble donc faire confiance à presque tout le monde, n’extériorisant que rarement des états intérieurs de malaise ou de méfiance.

Avec cet enfant, il faudra probablement deviner ce qui se passe au dedans de lui-même, tant sur le plan des émotions qu’il ressent, que de ses pensées concernant des événement qui auraient pu le troubler, le peiner ou l’insécuriser.

Cette attitude de repli ou de dissimulation que cet enfant semble avoir développée, risquera d’envoyer de faux signaux à l’autre en ce sens que tout irait bien pour lui, pratiquement en tout temps.

Nous vous suggérons d’aller régulièrement à la « pêche aux informations », avec cet enfant plutôt secret, quelque part.

Il est probable que plusieurs peurs existent en cet enfant et qui seraient à l’origine de cette tendance qu’il semble avoir pour la fermeture ou la dissimulation en rapport avec ce qu’il a vécu ou ressenti :  craintes d’être chicané par l’autre ?  Ou peurs d’être contredit,  critiqué ou rejeté dans le cas il raconterait le tout à qui de droit ?

Bref, cet enfant agit probablement de la sorte afin de ne pas risquer d’être mis dans l’embarras par qui de droit, comme s’il cachait son corps derrière un paravent, tout en affichant un visage satisfait, pour le dehors.

Mais une autre possibilité existe afin d’expliquer ce très faible résultat obtenu au groupe D du Test des Relations Interpersonnelles, et c’est celle à l’effet que cet enfant pourrait être particulièrement confiant ou candide face à la plupart des gens de son entourage, comme le chaperon rouge de l’histoire.

Voici maintenant quelques qualificatifs ou expressions résumant ce résultat très faible obtenu au groupe D du Test des Relations Interpersonnelles :

Cet enfant manifeste une confiance générale face aux autres ; La méfiance est rarement affichée face à qui de droit ; Possibilité d’un certain goût du secret chez cet enfant face à ce qu’il pense et ressent vraiment ; Difficultés de connaître vraiment ses intentions, il faudra deviner à partir de ses actes spontanés ou en l’interrogeant avec tact et habileté ; Possibilité de candeur ou de naiveté, chez cet enfant.

SUGGESTIONS POUR CET ENFANT QUI A DES ATTITUDES FAIBLES POUR LA MÉFIANCE, FACE À L’AUTRE

Aider cet enfant à identifier les craintes et les peurs qui pourraient le motiver à dissimuler ou à ne pas dire certaines choses importantes pour lui, aux autres

Inciter cet enfant, de façons douce et compréhensive, à vous exprimer ce qu’il ressent et vit à l’intérieur de lui-même, en particulier s’il est porté à presque tout conserver au dedans de lui-même

Encourager cet enfant à exprimer directement ses messages d’insatisfaction, de frustration ou de doute ressenti, à qui de droit (le stimuler à vous raconter de tels messages)

Faire développer l’habitude, chez cet enfant, de communiquer avec transparence et authenticité avec les autres, base de toute communication digne de ce nom, avec les autres (incluant avec vous)

Ce qui signifie que cet enfant est capable de manifester aux autres de la prudence, de la distance ou même de la méfiance lorsque requis, mais rien de vraiment marquant à cet  effet.

Cet enfant est également capable d’exprimer de la souffrance, ainsi que de se montrer irritable ou en colère, lorsque c’est ce qu’il ressent ou vit, mais cela ne se fera qu’à l’occasion, rien de majeur ou de régulier.

En résumé, les attitudes manifestées de méfiance, d’irritation ou de colère peuvent exister chez cet enfant, mais il tendra habituellement à les garder au dedans de lui-même, ou bien à les exprimer de façon ni prononcée, ni de façon marquante, du moins dans la plupart des situations qu’il traverse habituellement avec les personnes de son entourage.

Voici maintenant quelques qualificatifs ou expressions résumant ce résultat faible obtenu au groupe D du Test des Relations Interpersonnelles :

Cet enfant est parfois capable de prudence ou de méfiance à l’endroit de qui de droit ; Il est capable de prendre une certaine distance, s’il le faut ; Cet enfant peut conserver pour lui ou exprimer à qui de droit les frustrations qu’il ressent ; Il peut parfois exprimer de la colère ou de l’indignation, mais cela se fera habituellement de façon modérée, sans excès.

SUGGESTIONS POUR CET ENFANT QUI A DES ATTITUDES LÉGÈRES POUR LA MÉFIANCE

Aider cet enfant à identifier les craintes et les peurs qui pourraient le motiver à dissimuler ou à ne pas dire certaines choses importantes pour lui, aux autres

Inciter cet enfant, de façons douce et compréhensive, à vous exprimer ce qu’il ressent et vit à l’intérieur de lui-même, en particulier s’il est porté à presque tout conserver au dedans de lui-même

Encourager cet enfant à exprimer directement ses messages d’insatisfaction, de frustration ou de doute ressenti, à qui de droit (le stimuler à vous raconter de tels messages)

Faire développer l’habitude, chez cet enfant, de communiquer avec transparence et authenticité avec les autres, base de toute communication digne de ce nom, avec les autres (incluant avec vous)

Ce résultat au Test des Relations Interpersonnelles indique que selon toute vraisemblance, cet enfant peut parfois avoir le cœur chargé de malaises, de frustrations ou d’insécurités diverses, mais que cela ne sera pas constant ou régulier, chez lui.

Que cela soit fondé ou pas par les faits, cet enfant pourra agir de façon parfois méfiante ou distante face à qui de droit.

Il importe ici de dire que parfois, la méfiance peut être très bien adaptée à certaines situations interpersonnelles de la vie lorsqu’elles comportent un certain degré de danger ou de menace.

Il pourra cependant arriver que cet enfant se sente mal dans sa peau, ou bien malheureux dans ses émotions.

Les tensions intérieures de cet enfant pourront alors monter à un haut niveau, parfois, et même dégénérer en éclat ou en « décharge impulsive », mais cela ne surviendra pas souvent, ou pas très longtemps.

En général, cet enfant devrait pouvoir être capable d’exprimer ce qui l’a affecté de façon relativement ouverte et directe, mais pas nécessairement avec les bons mots (il est enfant, après tout.)

Il vous faudra donc deviner en partie ce qu’il souhaiterait vraiment vous exprimer.

Il va de soi que cet enfant aura tendance à s’exprimer davantage à des gens avec qui il se sent habituellement bien compris par eux, et/ou auprès de ceux avec qui il se sent particulièrement en sécurité et en confiance.

Lorsque vivant des états intérieurs d’amertume ou de méfiance, c’est comme si cet enfant s’estimait peu lui-même, et que pour lui l’environnement se mettait à être perçu comme plus négatif ou menaçant que de coutume (subjectivité oblige.)

Mais comme dit plus tôt, de tels états intérieurs ne constitueront pas une façon habituelle d’être, pour cet enfant, qui pourra vivre des moments dégagés, ouverts et plaisants de vie avec les personnes importantes de sa vie.

Mais lorsque vous vous rendrez compte que cet enfant traverse une période d’amertume ou de méfiance, laissez passer un peu de temps afin que son état intérieur puisse avoir le temps de s’apaiser.

Et ensuite échangez avec lui sur les situations et/ou sur les émotions récentes qu’il a pu vivre et qui seraient à l’origine des malaises qu’il a eu.

Certains enfants aiment discuter de ces choses, et d’autres préfèrent retrouver une certaine sorte de solitude ou d’esseulement.

Mais dans tous les cas il est important qu’en bout de ligne, l’enfant puisse s’exprimer sur ce qui a pu le rendre si tendu ou si méfiant-hostile face à qui de droit.

L’important n’est pas de savoir ce qui s’est exactement passé, mais plutôt de découvrir la façon dont cet enfant a pu vivre et ressentir les choses.

Parfois, il peut être très instructif de demander à l’enfant de dessiner (ou de « jouer avec des marionnettes ») les moments pénibles récemment vécus par lui.

Surtout si l’enfant est en bas âge, mais plus âgé aussi, il peut être avantageux de l’aider à faire sortir ses émotions par des activités physiques intenses, ou par des jeux qui impliquent beaucoup de mouvements ou de dépenses d’énergie.

Mais en dehors de ces moments occasionnels de souffrances ou d’embarras que cet enfant peut éprouver ou ressentir, il tendra à être généralement ouvert et d’intéressante compagnie dans ses relations en général avec les gens.

Voici maintenant quelques qualificatifs ou expressions résumant ce résultat élevé obtenu au groupe D du Test des Relations Interpersonnelles :

Cet enfant est capable de prudence ou de méfiance ; Il peut parfois aimer se retirer en lui-même, ou bien aller spontanément vers l’adulte ; Cet enfant peut être susceptible à l’occasion, ou avoir parfois le cœur blessé ou amer ; Dans l’ensemble, tous les aspects qui précèdent seront vécus par cet enfant de façon plutôt souple et équilibrée.

SUGGESTIONS POUR CET ENFANT QUI A DES ATTITUDES MOYENNES POUR LA MÉFIANCE

Lorsque cet enfant traverse une période d’amertume ou de méfiance, lui laisser le temps requis afin que son état intérieur troublé puisse avoir le temps de s’apaiser au moins un peu

Échanger ensuite avec cet enfant quant aux situations récentes lui ayant fait vivre les émotions ou les tensions qu’il vit en ce moment, et qui seraient à l’origine de son état actuel de mal-être.

Permettre à cet enfant de s’exprimer quant à ce qui a pu le rendre aussi peu en sécurité ou si méfiant-hostile face à qui de droit.

Permettre à cet enfant d’exprimer (canaliser) hors de lui ses excédents de tension, de stress ou d’émotions (par des jeux actifs, le sport, le mouvement en général, mais aussi par l’art et l’expression artistique)

Favoriser le goût, chez cet enfant, à vivre des moments de détente, de calme ou d’abandon (détente)

Et en général, procurer à cet enfant parfois très émotif un cadre de vie qui soit stable et qui comporte un minimum de changements ou de tensions ambiantes à devoir être supportées par lui

Ce résultat au Test des Relations Interpersonnelles indique que selon toute vraisemblance, cet enfant a le cœur chargé de malaises, de frustrations ou d’insécurités diverses.

Que cela soit fondé ou pas par les faits, cet enfant se sent menacé ou en danger, dans son intégrité psychologique.

Cet enfant est certainement mal dans sa peau, mal à l’aise, tendu, troublé ou très fâché.

Les tensions intérieures que cet enfant ressentira intérieurement seront forcément élevées, et il est certainement stressant pour lui de se sentir dans un tel état (ce qui pourrait le rendre agité, intérieurement ou extérieurement, et même l’amener à éclater, parfois.)

Dans cet état, c’est comme si cet enfant s’estimait peu lui-même, qu’il s’aimait peu, et que pour lui, l’environnement pourrait être également perçu comme négatif, par lui.

Un tel type intérieur d’état est certainement propice à des éclats occasionnels d’humeur, de pleurs, ou de susceptibilités diverses, chez cet enfant.

En tout état de cause, il est  clair que cet enfant a besoin d’espace ainsi que de stabilité, de douceur, de compréhension, ainsi que de pouvoir retrouver confiance en lui-même ainsi que dans les autres.

Il ne sera pas toujours facile d’approcher ou d’apprivoiser l’enfant très méfiant, à cause de la perception plutôt négative ou cynique qu’il peut alors avoir des autres personnes gravitant autour de lui, dans sa vie.

Dans certains cas, il faudra approcher cet enfant par beaucoup de douceur, ou bien se faire complice de lui dans la réalisation de petites activités « côte à côte » avec lui.

Parfois, il peut être avantageux d’aider cet enfant à exprimer les émotions qui sont en lui, ou bien de l’inciter à les lui faire sortir physiquement par beaucoup de jeux très actifs, des activités physiques importantes, ou la dépense de ses énergies en général.)

Dans certains cas, il peut exister un trouble émotif ou personnel, chez l’enfant très méfiant (dans les cas extrêmes, il pourrait même exister une tendance à provoquer son rejet par les autres, par suite d’une estime de soi devenue vraiment très négative, mais un tel phénomène demeure l’exception, pas la règle.)

Mais peu importe sa nature, le fait est qu’un tel trouble (ou une telle perturbation) pourrait trouver son origine dans un climat devenu malsain ou très tendu à la maison, ou par suite de règles éducatives pratiquées de façon inconstante ou irrégulière.

L’enfant méfiant pourrait également être blessé dans son cœur ou dans ses émotions par suite d’une séparation récente, de craintes de perdre l’amour, de peurs de rejet ou de l’abandon de la part de personnes de qui il dépend, ou autres causes importantes de ce genre.

Dans tous les cas, il est important que l’enfant très méfiant puisse retrouver une stabilité familiale de vie, de façon à ce que cette stabilité puisse progressivement s’imprégner en lui.

En lui offrant de la stabilité, de la sécurité, de la constance et de l’acceptation, cet enfant devrait pouvoir retrouver progressivement confiance en lui-même ainsi que développer une perception plus positive de son entourage humain en général.

Une aide spécialisée pourrait s’avérer importante, pour certains enfants devenus tellement tourmentés ou affectés (dans leur tête ou dans leurs émotions) qu’ils en seraient devenus à ne plus pouvoir fonctionner avec harmonie et stabilité, dans leurs interactions au quotidien avec les autres.

Voici maintenant quelques qualificatifs ou expressions résumant ce résultat élevé obtenu au groupe D du Test des Relations Interpersonnelles :

Cet enfant peut éprouver des émotions qui peuvent le perturber intérieurement (peurs de l’abandon ou du rejet, craintes de perdre l’amour, sentiment d’être menacé ou persécuté par qui de droit, etc.) ; Cet enfant se perçoit de façon souvent négative ; Perception peu orientée vers la confiance vis-à-vis de plusieurs des personnes de son entourage humain ; Difficultés à faire vraiment confiance.

SUGGESTIONS POUR CET ENFANT QUI A DES ATTITUDES PRONONCÉES POUR LA MÉFIANCE ET L’HOSTILITÉ

SUGGESTIONS POUR L’ENFANT LUI-MÊME

Offrir à cet enfant très méfiant un encadrement affectif ouaté, sécurisant, propice au retour de la confiance en lui-même ainsi que dans les autres autour de lui

Offrir la possibilité à cet enfant de se détendre, de se décrisper, de retrouver le calme et la quiétude en lui-même

Lors de ses moments d’agitation intérieure ou extérieure, offrir à cet enfant un encadrement ferme et stable qui puisse fermement le sécuriser et, au besoin, l’arrêter lorsqu’il agit de façon fébrile, agitée ou agressive

Encourager cet enfant dans la décharge de ses tensions ou ses malaises intérieurs par de l’action, le mouvement ou des activités sportives

Offrir à cet enfant la possibilité de récupérer de sa perturbation (s’il est prouvé qu’il l’est, bien sûr) d’être aidé de façon spécialisée par un (e) professionnel (e) de la petite enfance, ou par un (e) thérapeute spécialisé (e) dans la thérapie par le jeu, ou autres « aides pour enfants » de ce genre.

SUGGESTIONS POUR DES SITUATIONS PARTICULIÈRES

Si les attitudes très méfiantes de cet enfant prennent leurs causes de perturbations qu’il subirait à la maison ou ailleurs, offrir alors de l’aide spécialisée aux personnes de ces milieux impliqués de vie

Si les comportements très méfiants de cet enfant visent à provoquer son rejet ou la provocation du parent ou de l’adulte,  lui fournir un encadrement dont il (l’enfant) pourra progressivement se sentir accepté de nouveau, le tout dans un cadre éducatif stabilisant, acceptant et aux règles claires.

Procurer à cet enfant très méfiant un cadre de vie qui soit stable et qui comporte un minimum de changements ou de tensions ambiantes à devoir être supportées par lui

Ce résultat au Test des Relations Interpersonnelles indique que selon toute vraisemblance, cet enfant a le cœur chargé de malaises, de frustrations ou d’insécurités diverses.

Que cela soit fondé ou pas par les faits, cet enfant se sent menacé ou en danger, dans son intégrité psychologique.

Cet enfant est certainement mal dans sa peau, mal à l’aise, tendu, troublé ou très fâché.

Les tensions intérieures que cet enfant ressentira intérieurement seront forcément élevées, et il est certainement stressant pour lui de se sentir dans un tel état (ce qui pourrait le rendre agité, intérieurement ou extérieurement, et même l’amener à éclater, parfois.)

Dans cet état, c’est comme si cet enfant s’estimait peu lui-même, qu’il s’aimait peu, et que pour lui, l’environnement pourrait être également perçu comme négatif, par lui.

Un tel type intérieur d’état est certainement propice à des éclats occasionnels d’humeur, de pleurs, ou de susceptibilités diverses, chez cet enfant.

En tout état de cause, il est  clair que cet enfant a besoin d’espace ainsi que de stabilité, de douceur, de compréhension, ainsi que de pouvoir retrouver confiance en lui-même ainsi que dans les autres.

Il ne sera pas toujours facile d’approcher ou d’apprivoiser l’enfant très méfiant, à cause de la perception plutôt négative ou cynique qu’il peut alors avoir des autres personnes gravitant autour de lui, dans sa vie.

Dans certains cas, il faudra approcher cet enfant par beaucoup de douceur, ou bien se faire complice de lui dans la réalisation de petites activités « côte à côte » avec lui.

Parfois, il peut être avantageux d’aider cet enfant à exprimer les émotions qui sont en lui, ou bien de l’inciter à les lui faire sortir physiquement par beaucoup de jeux très actifs, des activités physiques importantes, ou la dépense de ses énergies en général.)

Dans certains cas, il peut exister un trouble émotif ou personnel, chez l’enfant très méfiant (dans les cas extrêmes, il pourrait même exister une tendance à provoquer son rejet par les autres, par suite d’une estime de soi devenue vraiment très négative, mais un tel phénomène demeure l’exception, pas la règle.)

Mais peu importe sa nature, le fait est qu’un tel trouble (ou une telle perturbation) pourrait trouver son origine dans un climat devenu malsain ou très tendu à la maison, ou par suite de règles éducatives pratiquées de façon inconstante ou irrégulière.

L’enfant méfiant pourrait également être blessé dans son cœur ou dans ses émotions par suite d’une séparation récente, de craintes de perdre l’amour, de peurs de rejet ou de l’abandon de la part de personnes de qui il dépend, ou autres causes importantes de ce genre.

Dans tous les cas, il est important que l’enfant très méfiant puisse retrouver une stabilité familiale de vie, de façon à ce que cette stabilité puisse progressivement s’imprégner en lui.

En lui offrant de la stabilité, de la sécurité, de la constance et de l’acceptation, cet enfant devrait pouvoir retrouver progressivement confiance en lui-même ainsi que développer une perception plus positive de son entourage humain en général.

Une aide spécialisée pourrait s’avérer importante, pour certains enfants devenus tellement tourmentés ou affectés (dans leur tête ou dans leurs émotions) qu’ils en seraient devenus à ne plus pouvoir fonctionner avec harmonie et stabilité, dans leurs interactions au quotidien avec les autres.

Voici maintenant quelques qualificatifs ou expressions résumant ce résultat élevé obtenu au groupe D du Test des Relations Interpersonnelles :

Cet enfant peut éprouver des émotions qui peuvent le perturber intérieurement (peurs de l’abandon ou du rejet, craintes de perdre l’amour, sentiment d’être menacé ou persécuté par qui de droit, etc.) ; Cet enfant se perçoit de façon souvent très négative ; Perception peu orientée vers la confiance vis-à-vis de plusieurs des personnes de son entourage humain ; Difficultés à faire vraiment confiance ; Tensions très fortes à l’intérieur de cet enfant ; Moments de rage ou de haine.

SUGGESTIONS POUR CET ENFANT QUI A DES ATTITUDES TRÈS PRONONCÉES POUR LA MÉFIANCE ET L’HOSTILITÉ

SUGGESTIONS POUR L’ENFANT LUI-MÊME

Offrir à cet enfant très méfiant un encadrement affectif ouaté, sécurisant, propice au retour de la confiance en lui-même ainsi que dans les autres autour de lui

Offrir la possibilité à cet enfant de se détendre, de se décrisper, de retrouver le calme et la quiétude en lui-même

Lors de ses moments d’agitation intérieure ou extérieure, offrir à cet enfant un encadrement ferme et stable qui puisse fermement le sécuriser et, au besoin, l’arrêter lorsqu’il agit de façon fébrile, agitée ou agressive

Encourager cet enfant dans la décharge de ses tensions ou ses malaises intérieurs par de l’action, le mouvement ou des activités sportives

Offrir à cet enfant la possibilité de récupérer de sa perturbation (s’il est prouvé qu’il l’est, bien sûr) d’être aidé de façon spécialisée par un (e) professionnel (e) de la petite enfance, ou par un (e) thérapeute spécialisé (e) dans la thérapie par le jeu, ou autres « aides pour enfants » de ce genre.

SUGGESTIONS POUR DES SITUATIONS PARTICULIÈRES

Si les attitudes très méfiantes de cet enfant prennent leurs causes de perturbations qu’il subirait à la maison ou ailleurs, offrir alors de l’aide spécialisée aux personnes de ces milieux impliqués de vie

Si les comportements très méfiants de cet enfant visent à provoquer son rejet ou la provocation du parent ou de l’adulte,  lui fournir un encadrement dont il (l’enfant) pourra progressivement se sentir accepté de nouveau, le tout dans un cadre éducatif stabilisant, acceptant et aux règles claires.

Procurer à cet enfant très méfiant un cadre de vie qui soit stable et qui comporte un minimum de changements ou de tensions ambiantes à devoir être supportées par lui

Sections à venir : E1 à E5 : Les attitudes de GÊNE face aux autres (enfant) et F1 à F5 : Les attitudes de DOCILITÉ à l'autre (enfant)